24/05/2017
Régionalisation: catastrophe: enseignement 1
10 témoignages de parents clairvoyants
1 J.-L. Lefèvre (Bertrix), in : Le Vif 11/06/1999
“Pas un mot de la Communauté flamande qui n’a pas imposé le passage automatique en 2e secondaire: l’échec y est donc ENCORE possible en fin de 1ère année.
2 Wilputte Emmanuel (Dinant), La Ville assigne la Communauté française (sic), VA 08/02/2003
L’Ecole maternelle de Neffe, communale, attend depuis …5 ans notamment des subsides pour un nouveau système de chauffage, des châssis neufs et l’électricité remise aux normes de sécurité. En vain.
Le commandant des pompiers est venu constater l’insalubrité des lieux. Les enfants ont dû déménager dans l’école libre primaire de Neffe.
Le bourgmestre de Dinant impute ce retard au blocage constaté au ministre de Mme Dupuis.
3 Gausset Nicole (Ans), Enseignement / „Les profs buseraient“, LB 28/02/2003
L'ASSOCIATION DONT IL EST QUESTION ne devrait-elle pas s'appeler "Association des parents des mauvais élèves" ? A l'ère de l’"enfant-roi'', les parents n'admettent pas aisément qu'il faille donner aux enfants un exemple de rigueur, les pousser à l'effort et au respect de l'autorité (on a toujours un supérieur dans la vie).
J'ai, malheureusement, constaté dans mon entourage les échecs cuisants des élèves, que les parents "défendaient"face à leurs professeurs - échecs tant au niveau études que personnel.
On s'interroge au faible niveau de réussite. Il faut bien se rendre compte que l'enseignement obligatoire ne permet pas à tous de réussir.
L'école n'est pas un état naturel : c'est une contrainte que tous ne supportent pas.
D'autre part, le fait d'avoir rendu l'instruction obligatoire jusqu'à 18 ans n'a pas accru "d'office" le niveau d'intelligence des gens. (...)
4 Un autre point de vue, Bertrand-De Geest Christine (Mortsel), LB 15/01/2003
DANS L'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL EN FLANDRE (mes trois enfants en sont récemment sortis) le choix des langues n'existe pas: on choisit une seCtion (latin, grec, maths, sciences, économie...) mais le cours de français est incontournable de la première à la sixième comme première langue étrangère, et l'anglais est imposé comme seconde dès la deuxième année. En ce qui concerne la troisième langue, il s'agit d'un choix de l'école, qui propose l'allemand ou parfois l'espagnol. De plus, nous avons en Flandre la chance d'entendre à la télévision les interviews dans la langue du locUteur (la traduction est sous-titrée), et de voir les films en version originale (également sous-titrée). Si la RTBF et les chaînes françaises en faisaient autant, peut-être les francophones amélioreraient-ils, sans frais, leur connaissance des langues ou tout au moins leur prononciation.
5 André C. (Beauchevain), Incroyable !, DH 17/11/2004
Après avoir épuisé toutes les ressources possibles pour taxer les automobilistes et les fumeurs, voici que ce gouvernement socialiste se met dans l'idée de nous dire ce que nos enfants doivent manger et boire. Nous ne sommes pas chez les faucons rouges, que diable! A quand la fouille de nos enfants à la porte des maternelles ?
6 Francine Letebvre, (Hensies ), Pénurie d'enseignants ?, in : Le Vif 16/09/2005
Régulièrement apparaît dans la presse une information qui mentionne le manque « cruel » de professeurs de langues germaniques, information d'ailleurs reliée par la ministre de l'Education qui propose de faire appel à des native speakers pour pallier la carence que l'on connaîtrait ! C'est bien vrai qu'il semble y avoir une pénurie à Bruxelles. Mais il en va tout autrement en Wallonie. Je connais une personne licenciée en néerlandais-anglais, universitaire depuis onze ans et qui ne trouve à se mettre sous la dent que des remplacements. A la rentrée de septembre, elle est allée déposer son CV dans une dizaine d'établissements où elle est chaque fois accueillie avec sympathie, mais où elle entend toujours le même refrain: «Nous sommes au complet, et il y a même des enseignants à Jioraire incomplet que nous utiliserons d'abord» ! S'il y a encore des incrédules, qu'ils aillent consulter le site «hotjob» du Forem, et ils se rendront alors compte du désert des offres d'emplois pour enseignants en langues en Wallonie. Qu'on cesse cette désinformation!
7 F.M. (Liège), VEUT-ON DEGOUTER LES JEUNES DE L'ECOLE?, in : CTR 02/06/2006
Le « projet Culture-Ecole » vient d'être adopté par la Communauté française, porté par Fadila Laanan et Marie Arena. Il encourage les enseignants de tous les réseaux et les opérateurs culturels à travailler ensemble à la mise en œuvre d'actions favorisant l'émancipation des élèves par la rencontre de la culture sous toutes ses formes. Vous avez dit blabla ? En même temps, la ministre Arena concocte une réforme qui aura pour conséquence la quasi-disparition des cours d'éducation artistique de l'enseignement secondaire. Où est la logique ? Le PS veut privatiser ceux-ci. Ce parti est-il devenu libéral ou assiste-t-on à la création d'une nouvelle source de clientélisme ? Par ailleurs, Marie Arena annule les cours de rattrapage (math, français, langues) en lrc année. Ceux-ci auront lieu à la place des cours complémentaires (le latin, par exemple). Et dire que le PS dénonce une dualisation de l'enseignement! Imaginez un gosse issu d'un milieu défavorisé. S'il n'est pas doué en math, il fera une heure de math en plus au lieu de dessiner ou de faire du sport. Pour ces disciplines, il n'aura qu'à s'inscrire
dans un club ou à un atelier payant ! Imaginez un autre enfant plutôt littéraire. S'il n'est pas fort en math, il suivra une heure supplémentaire dans cette branche, au lieu du latin. Veut-on dégoûter les jeunes de l'école? Madame Arena, par pitié pour toute la population scolaire, oubliez-nous! Occupez-vous de la décoration de votre bureau !
8 From: Lenoir Caroline / To: ABC.Service.Langues
Sent: Saturday, December 23, 2006 11:16 PM
Subject: L'école communale d'Humain.
Bonjour, ABC.Service.Langues,
> Newsgroups: be.education
> Subject: professeur écarté > réintégré (école d'Humain)
> Je suis une des parents d'un élève de l'école communale d'Humain.
> J'ai à l'époque contacté la presse concernant cette affaire.
> La méthode utilisé par l'Échevine de l'éducation et par le directeur de l'école était réellement discutable.
> Les reproches qui ont été fait au professeur n'étaient pas réellement fondés.
> Il a du s'excuser finalement pour soi-disant une gifle qui n'avait même pas été donnée!
> Et la conclusion finale faite par l'Échevine Mme Buron et le Collège échevinal serait: tout est bien qui fini bien?
> Aujourd'hui, il semble que les parents d'élèves de l'école communale de Waha rencontreraient également quelques difficultés, sous la direction de ce même directeur..., étrange non?
9 M.R. (Wavre), in : EDUCATION ET ENSEIGNEMENT, in : CTR 23/03/07
Comment reconstruire l'avenir d'une société sans commencer par les enfants? Comment reconstruire les identités et inculquer les valeurs adéquates sans passer par l'éducation et l'enseignement? Et, dans les faits, que faisons-nous en Wallonie ? Nous manquons de crèches, qui, elles, sont dépourvues de moyens. Les puéricultrices n'ont pas suffisamment de formation et de motivation, les écoles sont vieilles, ne sont pas entretenues et manquent de financement. Les enfants s'y ennuient, les professeurs perdent leur vocation et chacun y passe son temps sans se rendre compte à quel point ce passage détermine l'avenir de toute une société. Il est vital et urgent de lancer un vaste programme de refinancement de l'enseignement. Dire qu'il n'y a plus d'argent pour cela, c'est avouer que nous ne nous préoccupons plus de nos jeunes et que nous les abandonnons au sort d'une collectivité devenue anar-chique, dénuée de valeurs fondamentales et, surtout, dangereuses, de plus en plus dangereuses...
10 Eric R. (Sterrebeek), Normal..., in : DH 14/03/2007
"Quoi de plus normal que de demander à des parents francophones ayant décidé d'inscrire leurs enfants dans une école néerlandophone de pouvoir s'exprimer dans la langue de Vondel ? Le simple contact avec les professeurs le demande, l'aide minimale aux enfants aussi. Plus étonnante est la réaction négative de la ministre Arena qui d'un décret à l'autre diminue pourtant le libre choix des parents dans l'enseignement francophone sans se soucier des réactions. Personne n'a jamais obligé des parents à inscrire leurs enfants dans une école néerlandophone; si tel est leur choix, qu'ils s'adaptent. De père verviétois et de mère binchoue mais résidant en périphérie, je constate hélas que l'avenir du pays et de mes enfants m'impose de voter pour des gens sensés et constructifs."
22:59 Écrit par Justitia et Veritas dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Réactions de parents concernant la qualité de l'enseignement
Boüüaert J., Qualité de l’enseignement, LS 26/12/2001
Je suis grand-père et docteur en philologie classique, j'ai été professeur dans l'enseignement secondaire de 1953 à 1980 et dans le supérieur de 1975 à 1986,et j'ai été président de l'Union nationale des enseignants.. Ceci vous explique pourquoi je suis préoccupé par la situation de notre enseignement.
«On» a été brusquement surpris d'apprendre le mauvais classement de l'enseignement belge francophone, alors que périodiquement des «spécialistes» ont trouvé, statistiques à l'appui, qu'il ne s'était pas dégradé, contrairement à ce que disaient certains enseignants, tant du secondaire que du supérieur! S'agit-il d'inconscience des responsables de l'enseignement, ou d'un refus antiscientifique de reconnaître une erreur? Quoi qu'il en soit, cette attitude est irritante.
Je ne pense pas que la baisse de qualité de notre enseignement résulte d'une incompétence permanente ou de l'absence de conscience professionnelle des enseignants, mais qu'elle s'explique en gros de la même maniere que le naufrage de la Sabena et la situation précaire de la SNCB, de La Poste, etc., c'est-à-dire par une mauvaise gestion.
Pour les questions d'enseignement, on consulte des « spécialistes», des «experts», des conseillers «compétents», des pédagogues, des représentants de syndicats, de parents d'élèves, mais pas les praticiens professionnels de l'enseignement primaire et secondaire. On traite les enseignants avec dédain, malgré les paroles 'élogieuses ans les grandes. occasions. Je n'oublierai jamais la façon insultante dont Joseph Michel a éconduit jadis une' délégation d'enseignants qui avaient le toupet de formuler des réserves à l'égard du rénové (qu'on n'a cessé d'amender depuis, et qui aboutit au résultat catastrophique actuel 1), ni le silence méprisant que Laurette Onkelinxa opposé a une lettre circonstanciée que je lui avais adressée sur la dégradation de l'enseignement. Mais évidemment, les enseignants ne font pas le poids, électoralement !
L'enseignement ne concerne que l'avenir du pays, une échéance lointaine, alors que certains politiciens sont impatients de voir satisfaire très rapidement leur vanité. Aussi n'a-t-on cessé, depuis une cinquantaine d'années, de faire des économies sur l'enseignement - qui coûte cher, c'est un fait - et sur d'autres activités, pour pouvoir offrir le nombre souhatté de charges ministérielles. Alors que nous avons une dette considérable, ' nous nous payons le luxe 'de trois ministres pour l'enseignement francophone! Que serait la Chine si elle avait la même densité ministérielle que la Belgique ?
On a calculé, «scientifiquement», bien entendu, le coût d'un redoublement de classe, mais on n'a pas calculé celui d'une mauvaise formation résultant de la poursuite d'études sur des bases déficientes. On calcule le coût des études mais non la valeur du résultat final, la «valeur ajoutée" de l'individu, et on ne parle guère du cot1t d'un cabi
net ministériel, quand on veut faire des économies; On est obsédé par la réussite, facile à dénombrer, mais on ne se soucie guère de la compétence et des connaissances acquises.
Comme cause de dégradation de l'enseignement, il y a:, à côté de l'obsession" financière, l'aspect administratif. Il y a une production constante de circulaires contraignantes, qui donnent parfois aux enseignants l'impression qu'ils sont au service de l'administration et non de l'enseignement. Quant aux instructions pédagogiques, elles sont généralement rédigées en jargon professionnel, ce qui prouve l'incompétence pédagogique ou psychologique de leurs auteurs, et" elles sont parfois si mal conçues ou rédigées qu'elles doivent être précisées, expliquées, commentées, corrigées ou synthétisées par des notes ultérieures. La formation des enseignants est-elle donc devenue si mauvaise qu'il faille constamment les mettre sur le bon chemin ? Ou faut-il supposer que la pédagogie fait des progrès si rapides et prodigieux? Et ces directives n'émanent pas de praticiens de l'enseignement;" c'est comme si on choisissait un physicien comme entraîneur pour une équipe de football! Venant de politiciens, de technocrates et de théoriciens, elles ne peuvent que décourager ou révolter des enseignants expérimentés et consciencieux, déjà agacés par la politisation de certaines fonctions.
L'enseignement a commencé à se dégrader depuis l'introduction du rénové et la multiplication des circulaires pédagogiques, et les recyclages obligatoires que l'on prépare n'y porteront certainement pas remède, car une contrainte génère habituellement découragement, révolte ou sabotage. Ces recyclages ne servent qu'à donner bonne conscience aux responsables de l'enseignement ! Il serait infiniment plus sage de prévoir la possibilité de recyclages à la demande des enseignants et dans les domaines qu'ils souhaitent.
Sans doute y a-t-il encore d'autres causes à la dégradation de notre enseignement, qui jouent probablement aussi dans les autres pays d'Europe, mais il est possible de porter remède aux deux que j'ai relevées plus haut. , Ce qu'il faut, c'est avant tout cesser de décourager les enseignants, leur rendre leur dignité, tenir compte de leur avis, mettre fin à des mesures ineptes comme l'obligation scolaire jusqu'à 18 ans (inventée pour réduire le nombre officiel de chômeurs), ou l'interdiction de faire doubler (pour réduire le coût de l'enseignement), etc. Dans le monde politique, il y a des hommes et des femmes consciencieux et courageux. Il est grand temps qu'ils redressent sérieusement la situation!
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Duplat Guy, Le « trou noir » de l’enseignement, LB 27/12/2002
Marc Henneaux, professeur de physique théorique à l’ULB, spécialiste des théories de la gravitation et de la physique des trous noirs, Prix Francqui 2000 : « - La science belge manque de moyens. nCe n’est tant une question de moyens que de volonté. Je suis partisan d’une certaine forme d’élitisme, un élitisme intellectuel bien sûr et nullement un élitisme social ou d’argent. Un élitisme qui valorise la rigueur. Il peut se manifester partout, y compris chez un plombier qui fait bien son boulot. Il faut pousser partout les gens à réaliser le meilleur d’eux-mêmes. (...) Je peux être bon dans un domaine mais mauvais dans un autre, je ne souhaite nullement être mis sur le même pied que d’autres meilleurs que moi. En Belgique, on veut trop gommer les distinctions alors que c’est la diversité qui fait la richesse. »
- La société du savoir devient une société de plus en plus à deux vitesses. nIl y a eu une massification de l’enseignement et sans doute, un niveau global moins élevé. Avec ce paradoxe que des enfants venus de milieux culturels favorisés s’ennuient dorénavant dans l’école secondaire. L’image traditionnelle de l’enseignement qui permet à chacun d’aller le plus loin possible, ne marche plus. (...) Si on simplifie l’enseignement, si on gomme le souci d’élitisme, on aboutit au résultat inverse à celui recherché. Un diplôme obtenu ne veut plus rien dire. Ces mesures prises au nom de la démocratie aboutissent à l’inverse. »
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Daloze Guy, Sur un curieux dérapage, LB 08/12/2003
La décision du ministre Hazette d’imposer 20 heures de cours aux futurs enseignants de la CF issus du libre ressemble à un ‘camp de redressement intellectuel’. Suivant une nouvelle version, « tous les enseignants seront annuellement endoctrinés, au début de l’année scolaire, sur la ‘neutralité’. encore faut-il définir cette neutralité. (…) Ainsi, le professeur Fourez (Namur) s’est penché sur cette idéologie de la neutralité qui imagine que les enseignants pouvaient recevoir d’une instance ‘neutre’ (scientifique ?) des réponses qui les dispenseraient de s’engager dans des choix alors qu’on croit neutres ne font souvent qu’épouser les idéologies dominantes.
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De Coster François, Un diplôme pour 50 euros! , LB 10/06/2004
UNE SUGGESTION JUSTE AVANT LES ÉLECTIONS (après ça ne sert plus à rien) au ministre et aux responsables de l'Enseignement secondaire. Ils annoncent à grand renfort de publicité que les coûts scolaires présentés aux parents devront être drastiquement réduits: les journaux de classe, les photocopies, plusieurs frais extrascolaires ne pourront plus être facturés aux parents. Grâces leur en seraient d'ailleurs rendues, si les subsides de fonctionnement des écoles étaient eux correctement versés aux écoles par le ministère... Pour prêcher d'exemple, je suggérerais au ministère de renoncer à cette véritable imposition de 50 euros qu'il fait habilement prélever par l'intermédiaire des écoles sur le diplôme de fin d'études secondaires, comme ça, en plus, l'impopularité de la ponction n'est pas pour lui. On finirait par comprendre rien que par là le souci de promouvoir l'''école de la réussite" puisque chaque "réussite" fait tomber plus de deux mille francs (pour parler ringard) dans l'escarcelle du ministère. Merci, monsieur le ministre!
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Des écoles en fusion, DH 19/04/2006
La rentrée a été perturbée dans 18 écoles BRUXELLES Les vacances de Pâques ont duré un peu plus longtemps de d'habitude, pour plusieurs centaines d'élèves. Ce mardi, jour officiel de reprise, 18 écoles ont connu des perturbations diverses, allant du simple arrêt de travail à la suspension des cours. Le mouvement a touché des établissements de l'ensemble de la Communauté française, comme l'athénée royal Victor Horta de Forest, mais aussi des implantations à Mons, Rixensart, Evere ou Châtelet. Les débrayages, totaux ou partiels, ont été causés par des nominations de nouveaux préfets et proviseurs. "Ils ont passé leur brevet voici deux ans", explique Anas Harim, de Victor Horta. "Et la ministre Arena a décidé de les faire entrer en fonction au lendemain des vacances de Pâques. Du coup, les proviseurs en place ont retrouvé leur job de prof au détriment d'autres collègues. Bilan de tout ceci: à 6 semaines des examens, des élèves se retrouvent face à un professeur qu'ils n'ont jamais eu de toute l'année!" Les protestataires ne contestent pas la réforme, mais demandent "qu'on attende le 1er juillet pour faire les changements". Au cabinet de la ministre de l'Éducation,
Marie Arena (PS), on tient à recadrer. "D'abord, contrairement à ce que certains disent, ce n'est pas la première fois que nous procédons de la sorte, en cours d'année. Et pour cause : nous ne faisons que respecter les statuts. Des proviseurs, titulaires d'un brevet, demandent une affectation là où quelqu'un sans brevet officie. On doit leur donner la place, à défaut de quoi le Conseil d'Etat nous condamnerait." Dans 6 des 18 établissements, les gens nommés étaient en outre déjà en place. Quant à la demande d'attendre juillet, elle semble exclue. "Les personnes nommées doivent être à même de préparer la prochaine rentrée..."
Ch.C.
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Marie : in : lalibre.be, LB 07/02/2007
« La déchéance de notre enseignement, c’est la ruine de notre économie et de notre compétitivité dans moins de dix ans. »
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Madame Arena a encore frappé!, in : LSM 14/04/2007
« Grâce à Mme Arena, nos enfants, avant de se douter qu'il y a une vie sexuelle, devront apprendre qu'il existe une homosexualité, une bisexualité, et cela dès la maternelle. Une fois de plus, elle ne demande l'avis de personne: la plupart des parents aimeraient peut-être que leurs enfants quittent l'école en sachant lire et écrire. Quelle prétention que de faire figurer Elio aux côtés de Socrate, Platon, César, Léonard de Vinci. Si le premier est devenu célèbre par l'aveu de son homosexualité, et ses plans annuels et foireux pour sauver la Wallonie, les autres ont laissé des traces dans l'histoire pour d'autres raisons. . . Notre ministre de l'ignorance semble ignorer que Vinci a eu quelques procès pour fait de pédophilie. Que Mme Arena s'occupe plutôt d'éradiquer le racket qui sévit dans les écoles ! »
Michèle Gheysens (via mail).
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Les aberrations du numerus clausus, AL 18/09/2007
Sophie Estas, Tournai • Cette lectrice nous fait parvenir la lettre envoyée aux ministres en charge de la Santé et de l'enseignement supérieur. Ma fille est directement concernée et pénalisée par le numerus clausus. En effet, si elle obtint en juin une moyenne de 14,2 avec deux examens à repasser, elle est sortie la semaine dernière de sa seconde session avec une moyenne de 15,5. c'est-à-dire, avec Jne grande distinction. Elle a donc brillamment réussi sa première année de médecine. Elle a mérité et a reçu, comme bien d'autres étudiants dans son cas, les félicitations des professeurs et de tout son entourage pour ses études qu'elle est bien déterminée à continuer. la réalité est tout autre puisque malgré la concrétisation d'une réussite par ses efforts fournis, la loi lui interdit le passage en deuxième année, le déplore les effets destructeurs qu'une telle loi induit chez nos jeunes étudiants. Outre la démqti-vation qu'elle génère, il y a entre les étudiants une rivalité qui s'installe alors que la société appelle de partout à plus de solidarité. C'est une pression supplémentaire et inutile qui émane de cène compétition. Mais également étant sage-femme, je suis au fait de cette autre réalité qui est le manque de médecins dans nos hôpitaux et dans d'autres pays européens. Dès lors, quelle réponse cohérente pouvez-vous me fournir pour justifier ce rejet de candidats valables dans nos universités? Si la réponse est le manque de numéros INAMI en Belgique, quid des étudiants qui souhaitent s'investir à l'étranger où ce numéro n'est pas nécessaire? Cette semaine, la presse a relaté les efforts déployés pour assister des étudiants moins favorisés financièrement à accéder à tout niveau d'étude. C'est formidable, mais nous, parents de trois enfants dont deux universitaires, avons financé une coûteuse année d'étude universitaire qui, en fin de compte, est «perdue» et pourtant réussie! Vous comprendrez dès lors ce sentiment d'injustice qui nous assaille. Si un de vos enfants se retrouvait dans la même situation, l,jg lui diriez-vous? Avec quels arguments logiques puis-je faire accepter un tel état de fait à ma fille?
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Comparer l’incomparable, LB 27/09/2007
POURQUOI L'ÉMISSION "QUESTIONS À LA UNE" COMPARE-T-ELLE LES MÉTHODES D'ENSEIGNEMENT de la Finlande et de la Communauté française de Belgique? Si encore on avait comparé avec la Flandre, qui a aussi de bien meilleurs résultats PISA que la Wallonie. En effet, la Finlande présente d'énormes différences avec notre pays, au-delà des méthodes ou contenus de l'enseignement. En premier lieu, son homogénéité culturelle, la plus forte en Europe. Le nombre d'immigrés y est très faible et constitué principalement d'autres Européens. Les enfants font donc quasi tous partie de familles pour lesquelles l'importance de l'instruction obligatoire est bien enracinée depuis Charle-magne. Et de familles culturellement homogènes. Ceci est sans doute l'explication principale de la performance finlandaise. En deuxième lieu, son enseignement est confié aux collectivités locales, sur base de normes nationales. Les enseignants s'adaptent donc facilement aux besoins spécifiques et ne dépendent pas d'un "grand machin centralisé de l'Education", comme on le trouve en Belgique, sur le modèle jacobin de la France. En troisième lieu, je ne pense pas que l'enseignement finlandais ait subi comme nous les coups de butoir de mai 1968 et de sa révolution culturelle maoïste, avec les multiples "rénovations" catastrophiques, en maths et en langues, copiées également sur les technocrates français de l'Education nationale.
Pierre Thomasset Evrehailles
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SATANÉES JOURNÉES PÉDAGOGIQUES!, CTR 14/12/2007
Trois journées pédagogiques par année ? O.K. pas de problème, encore faudrait-il qu'il y ait un système de garde à l'école ces jours-là ! Madame Arena n'avait-elle pas demandé qu'on ne laisse pas les enfants livrés à eux-mêmes ? Nous voilà déjà à la deuxième journée pédagogique, et pas de garde. Bref, débrouillez-vous, chers parents ! Moi, je n'ai personne à qui confier ma fille de 3 ans, mon mari et moi travaillons, nous n'avons pas de famille ou ses membres sont trop âgés pour s'en occuper. Alors, dois-je demander congé et perdre une journée de travail, au risque de déplaire à mon employeur ? En ces temps difficiles, il vaut mieux ne pas faire de vagues ! Dois-je me faire porter pâle si mon patron refuse mon congé ? C'est hors de question. Prendre ma fille avec moi au travail ? Il y a trop de risques qu'elle se blesse, et elle s'ennuierait sûrement beaucoup. Donnez-moi une solution, Madame Arena ! Peut-être puis-je amener mon enfant dans votre superbe bureau, pour que vous jouiez avec elle ?
C.N., Libramont-Chevigny.
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22:59 Écrit par Justitia et Veritas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
2011 - Julien Furnémont (Sorée): La Fédération "Wallonie-Bruxelles" se moque des étudiants (in: VA, 01/10/2011)
22:59 Écrit par Justitia et Veritas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
30/01/2013
2009 - Décret mixité sociale ingérable pour les parents (in: DH, 09/11/2008)
21:58 Écrit par Justitia et Veritas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
2004 - Parents pour l'enseignement précoce des langues
Bruxelles : 10000 signatures pour l’enseignement précoce des langues, LB 27/05/2004
La demande des parents en matière d’enseignement linguistique précoce à bruxelles est énorme.
Une pétition a été remise au Président de la Chambre, Herman De Croo, pour réclamer l’introduction progressive d’un système similaire à celui qui existe dans les écoles européennes. C’est-à-dire une heure d’enseignement par jour, en néerlandais, dans les écoles francophones, dès la première primaire voire en maternelles.
21:55 Écrit par Justitia et Veritas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
2004 - Parents contre la (mini-)ministre Arena
B. T., par e-mail, On remet ça ? , DH 17/11/2004
Ainsi donc, Miss Arena remet cela... Le gros coup de gueule qui va remettre tout le monde au pas. Plus de coca à l'école. Je suis à 700% pour la suppression de tout distributeur de tentations sucrées à l'école, mais de là à contrôler les cartables des enfants et sanctionner les enfants ou les parents! Il ne faut pas pousser! Que de travail pour les instituteurs et éducateurs déjà dépassés par les surcharges de travail... Vont-ils être habilités à dresser des P.-V. aux parents pris en infraction? Soyons sérieux, va-t-on du même coup mettre des chiens reni
fleurs à chaque entrée d'école secondaire pour détecter les drogues qui y entrent. .. Mais là, cela demandera encore une autre volonté... Il est peut-être plus commode de recycler ces chiens en détecteurs de boîtes de coca plutôt que de coke, cela comporte moins de risques, n'est-ce pas... On pourrait dans le même ordre d'idées interdire toute consommation d'alcool dans toutes les manifestations dans les ministères et autres inaugurations. Mais qui fera respecter la loi? Le plus simple ne serait-il pas de donner aux écoles les moyens d'organiser et payer les collations? Ah! mais non... il est vrai qu'on a déjà gratté les fonds de tiroirs pour donner une aumône aux hautes écoles... Et le demander aux parents alors que l'enseignement est gratuit?"
21:54 Écrit par Justitia et Veritas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |